expat L'Élan

2010/03 - La hausse de l’immigration professionnelle en 2008

{slide=La hausse de l’immigration professionnelle en 2008 selon le rapport rendu sur les orientations de la politique de l’immigration envisage en cinq chapitres les grandes évolutions statistiques du droit des étrangers.}L’augmentation des titres de séjour à caractère professionnel est passée de 11 751 à 21 310 titres. Le rapport rappelle toutefois qu’une part de cette augmentation provient de la mise en place de la carte de séjour « saisonnier » qui n’existait pas précédemment (3 860 cartes ayant été délivrées à ce titre en 2008).
  • le nombre de visas délivrés (courts et longs séjours) reste stable, 2 069 531 pour 2008 contre 2 070 705 pour 2007 ;
  • le nombre de titres de séjour délivrés à des étrangers non communautaires ou assimilés est en hausse, 182 688 pour 2008, contre 171 907 en 2007 ;
  • le nombre d’éloignements effectifs d’étrangers est en nette augmentation (+ 22 %), passant de 23 196 en 2007 à 29 726 en 2008 ;
  • la demande d’asile a également sensiblement augmenté en 2008 (27 063 premières demandes devant l’Office français de protection des réfugiés et apatrides contre 23 804 en 2007) ;
  • le nombre de contrats d’accueil et d’intégration signés (métropole et départements d’Outre-mer) progresse de 101 217, en 2007, à 103 952, en 2008 ;
  • le nombre de personnes ayant acquis la nationalité française (par décrets et déclarations) augmente en 2008 (108 131 contre 100 820 en 2007) pour se stabiliser en 2009 (108 275).
Rapport sur les orientations de la politique de l'immigration de décembre 2009{/slide}

2010/03 - La taxe OFII

{slide=La taxe OFII. Tout employeur qui embauche un travailleur étranger ou qui accueille un salarié détaché temporairement doit s’acquitter d’une taxe OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) lors de sa première entrée en France.}La taxe varie entre 70 euros à 60 % du salaire versé dans la limite de 2,5 fois le SMIC.

Loi de finance rectification pour 2010
OFII : http://www.ofii.fr/{/slide}

2010/03 - décret n° 2009-1377 du 10 novembre 2009

{slide=Le décret nº 2009-1377 du 10 novembre 2009 a défini l’organisation et les missions des nouvelles « directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi » (DIRECCTE). Les nouvelles directions régionales, placées auprès du Préfet de Région, sont chargées d’assurer le pilotage coordonné des politiques publiques du développement économique, de l’emploi, du travail et de la protection des consommateurs.}Elles regroupent les directions suivantes :
  1. La Direction régionale et les directions départementales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelles (DRTEFP et DDTEFP) y compris les services d’inspection du travail et le service de la main d’œuvre étrangère.
  2. La Direction régionale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DRCCRF)
  3. Les services de développement économique et de métrologie des DRIRE
  4. La Direction régionale du Commerce extérieur (DRCE)
  5. La Délégation Régionale du Tourisme (DRT)
  6. Le Service Délégué Régional au Commerce et à l’Artisanat (DRCA)
  7. Le Chargé de Mission régional à l’Intelligence Economique (CRIE)
Les DIRECCTE s’appuient sur leurs Unités Territoriales implantées au niveau infrarégional pour mener les actions de proximité.

Elles sont structurées autour de 3 pôles :
  1. l’application de la politique du travail : Pôle T
  2. le développement économique en faveur des entreprises, du développement de l’emploi : Pole 3E
  3. Le respect des règles liées à la concurrence, la protection économique, la sécurité des consommateurs : Pôle C
La mise en place des DIRECCTE sur l’ensemble du territoire national devrait être réalisée à l’horizon Juillet 2010.{/slide}

2010/03 - Carte de résident – l’appréciation de la condition d’intégration républicaine par les préfectures.

{slide=Carte de résident – l’appréciation de la condition d’intégration républicaine par les préfectures. Une circulaire récapitule la condition de délivrance des titres de séjour dont le parcours d’intégration :}connaissance de la langue française, connaissance et respect des valeurs de la République, scolarisation des enfants, suivi d’une formation professionnelle, participation à la vie sociale locale

Circulaire du 11 juin 2009, NOR IMIM0900069C{/slide}

2010/03 - Droit au séjour d’un ressortissant communautaire inactif dont un enfant est scolarisé

{slide=Droit au séjour d’un ressortissant communautaire inactif dont un enfant est scolarisé. La Cour de justice de l’Union européenne reconnaît un droit de séjour aux ressortissants communautaires qui ont cessé toute activité professionnelle et qui ne remplissent pas les conditions requises au séjour mais dont un enfant est régulièrement scolarisé sur un autre état membre.}CJUE du 23 février 2010, grande chambre, Teixeira, aff. C-480/08{/slide}

2010/03 - Les étudiants étrangers et le travail

{slide=Les étudiants étrangers et le travail.
Depuis la loi du 24 juillet 2006, un étranger détenteur d’une carte de séjour « étudiant/élève » est autorisé à exercer une activité salariée « à titre accessoire » sans limite géographique et immédiate.}Pour pouvoir prétendre à une carte de séjour « salarié », l’étranger doit faire une demande de changement de statut pour obtenir l’autorisation de travail mentionné à l’article L. 5221-2, 2° du Code du travaill.

CAA Nancy du 17 décembre 2009, nº 08NC01609, Ait El Haj{/slide}

2010/03 - Le pouvoir des préfets

{slide=Le pouvoir des préfets. Le Préfet de région est dorénavant responsable de l’application des politiques nationales et communautaires, sauf exception.}Le préfet de département est compétent en matière d’entrée et de séjour des étrangers ainsi qu’en matière de droit d’asile. Le préfet de région peut donner la délégation de signature au service de la main d’œuvre étrangère pour le traitement des demandes d’autorisation de travail des étrangers.

Décret du 16 février 2010 nº 2010-146{/slide}

2010/03 - Les extraits d’actes civils

{slide=Les extraits d’actes civils établis à l’étranger doivent, selon la coutume internationale et sauf convention contraire, être légalisés en France.}Cass. 1re civ. du 4 juin 2009, nº 08-13.541, Mamwana ;
Cass. 1re civ. du 4 juin 2009, nº 08-12-962, Sun.
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